Prévention de la délinquance et lutte contre les violences conjugales

L’Etat s’engage pour lutter contre la délinquance et lutter contre les violences conjugales. En 2022, les services de l’Etat dans le Val-de-Marne ont entrepris des actions dans ce cadre à hauteur de 2 millions d’euros.

Chaque année, la préfecture lance un appel à projets dans le cadre du fonds interministériel pour la prévention de la délinquance (FIPD). Son objectif ? Soutenir les actions portées par les collectivités, les associations ou les bailleurs sociaux.

À l’échelle nationale, trois axes prioritaires sont fixés par la stratégie de prévention de la délinquance 2020-2024 :
• la prévention chez les plus jeunes pour éviter un basculement dans la délinquance ;
• la protection contre les violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables ;
• l’amélioration de la tranquillité publique.

Dans le Val de Marne, les priorités nationales ont été adaptées pour tenir compte des particularités du territoire : augmentation du nombre de rixes et des affrontements violents entre jeunes, développement des violences intrafamiliales et de celles envers les personnes dépositaires de l’autorité publique. La préfète, en lien avec la préfecture de police et les différents partenaires, a ainsi retenu cette année encore les trois priorités suivantes :

1. Poursuite du déploiement de la vidéoprotection dans le Val de Marne

800 000 d’euros ont été au total alloués par l’État en 2022 pour soutenir l’équipement en vidéoprotection des communes du département : 500 000 euros mobilisés au titre du FIPD et 300 000 euros au titre de la dotation de soutien à l'investissement local.
• fin 2022, 44 communes du département sont équipées d’un système de vidéoprotection

2. Intensification de la lutte contre les rixes entre jeunes

Les engagements de l’État se sont intensifiés en 2022 pour prévenir la délinquance juvénile, par rapport à l’année passée : 391 000 euros y ont été dédiés en 2022, contre 374 000 euros l’année passée.
Le FIPD a notamment été mobilisé pour soutenir des actions de rencontres inter-quartiers développées par les communes et les associations.

3. Lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales

Troisième priorité, la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, renforcée dans le sillage du Grenelle du 25 novembre 2019.

Le département compte actuellement 3 postes d’intervenants sociaux en commissariat, au sein des circonscriptions de sécurité de proximité de Charenton-le-Pont, de Fontenay-sous-Bois et de Créteil.

Ces postes, cofinancés avec les collectivités, permettent de simplifier la démarche des personnes qui viennent au commissariat et de compléter le travail des forces de l’ordre d’un relais social. Ils ont pour objectifs d’optimiser et d’individualiser la réponse à la détresse sociale détectée par les services de police.

En parallèle, l’État soutient le développement de nouvelles mesures d’aide aux victimes. Menée aux côtés de l’association CITHEA, sous l’impulsion des services de la Caisse d’allocations familiales, l’État soutient le développement de la mesure d’accompagnement protégé, un dispositif qui prévoit l’accompagnement de l’enfant par un adulte formé, lors des déplacements entre le domicile de la mère et le lieu d’exercice du droit de visite du père violent (l’objectif étant d’éviter tout contact entre la mère et le père auteur de violences et permet en outre à l’enfant de s’exprimer librement avec un tiers).

S’agissant du soutien aux actions des associations et des communes, 308 000 euros de subventions ont été allouées en 2022 à ces acteurs menant des actions de prévention et d’accompagnement des victimes, soit une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente (286 000€).

Le FIPD finance d’autres actions, au-delà de ces trois priorités :

• La tranquilité publique
100 000 euros ont été mobilisés en deux ans pour le déploiement du Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GPIS). Celui-ci intervient sur les communes de Gentilly et d’Ivry-sur-Seine depuis septembre dernier.

• La sécurisation des établissements scolaires
70 000 euros ont été attribués à 4 collèges du département, dont 2 pour de la vidéo-protection.

Il est enfin à signaler qu’outre le FIPD, l’État participe à la prévention de la délinquance via d’autres programmes, en particulier de la politique de la ville.

Consulter l’appel à projets 2023 :

https://www.val-de-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite/Fonds-interministeriel-de-prevention-de-la-delinquance-et-de-la-radicalisation-appel-a-projets-2023
En savoir plus sur le FIPD : https://www.cipdr.gouv.fr/le-cipdr/le-fipd/