COVID-19 – Violences faites aux femmes : les structures du Val-de-Marne et les moyens de lutte nationaux sont opérationnels

Mis à jour le 02/04/2020

Les structures du Val-de-Marne sont opérationnelles

La promiscuité, l’isolement et l’anxiété qu’implique cette période de confinement inédite accroît malheureusement de manière considérable les violences faites aux femmes. Dans le Val-de-Marne, tous les dispositifs d’accompagnement des femmes victimes de violences se sont adaptés et fonctionnent pendant la période de confinement :

  • Le dépôt de plaintes est possible dans tous les commissariats du Val-de-Marne. Les rendez-vous pris avant le confinement dans les Unités Médico-Judiciaires sont tous maintenus. Les nouvelles victimes qui déposent plainte pour violences sexuelles seront elles aussi reçues.
  • Le dispositif « Téléphone Grave Danger - TGD » mis en place par le parquet de Créteil et la remise d’un téléphone restent opérationnels. Par ailleurs, le parquet maintient les comparutions immédiates et les ordonnances de protection se poursuivent.
  • Le 115 fonctionne, et permet d’orienter les femmes vers des solutions d’hébergement d’urgence

Les associations maintiennent l’écoute et l’accompagnement :

  • L’association Tremplin 94, spécialisée dans l’accompagnement global et la mise en sécurité des femmes et des enfants victimes de violences conjugales est joignable au 01 49 77 10 34 ou par mail à tremplin94@orange.fr 

    Pour le Pôle Accueil :
    - Standard assuré par une travailleuse sociale pour effectuer en direct des entretiens téléphoniques et évaluer la situation de risque/danger
    - Transfert de toutes les lignes de l'accueil sur 2 portables (du lundi au vendredi de 09h à 17h) : 01 49 77 10 34 et possibilité d'envoyer un message à :  tremplin94@orange.fr
    - Accompagnement pour des audiences au Tribunal pour les situations sensibles (Ordonnance de Protection, Téléphone Grave Danger, ) 

    Pour le Pôle Hébergement :
    Tous les dispositifs fonctionnent et les admissions sont possibles.

  • L’association APCE 94 maintient son standard (01 42 07 49 74 et contact@apce94.fr) pour les femmes victimes de violences et adolescents co-victimes de plus de 12 ans, qui pourront ainsi prendre rendez-vous pour une prise en charge psychologique par téléphone.
  • Les Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) du département restent joignables via :

- des permanences juridiques aux heures d’ouverture administrative : 06 28 13 92 86 ou au 07 85 24 31 27 ou par mail à victimes.cidff94@gmail.com

- des entretiens psychologiques au 06 62 45 73 12 ou par mail à  cidff94@gmail.com 

  • Fonctionnement Bureau d'Aide aux Victimes : pour tout suivi juridique ou psychologique par téléphone, appeler le 01 41 78 71 86
  • L'Association Pour le Couple et l'Enfant 94 (APCE 94) : vous pouvez contacter l'association au 01 42 07 49 74 pour prendre un rendez- vous téléphonique selon vos besoins : violences conjugales, violences sur mineurs, suivi budgétaire... (une psychologue-victimologue est joignable le lundi, des Conseillères Conjugales et Familiales les autres jours)
  • Les rendez-vous avec les adolescents de plus de 12 ans, co-victimes de violences conjugales, sont possibles (par téléphone).

Les urgences liées à l’action sociale et à la protection de l'enfance du Conseil Départemental sont maintenues. Un accueil téléphonique est maintenu pendant toute la période de confinement. L'accueil physique sera assuré en cas d’urgence (ruptures alimentaires, ouvertures de droits, hébergement d’urgence et mise en sécurité des femmes et enfants victimes de violences) dans 6 Espaces Départementaux des Solidarités (EDS). Il est recommandé d’appeler les numéros ci-dessous avant de vous déplacer :

- EDS de Champigny Centre (01 56 71 46 28)

- EDS de Fontenay (01 56 71 47 35)

- EDS d'Orly (01 48 84 60 42)

- EDS d'Ivry :(01 49 87 12 54)

- EDS de Créteil (01 45 13 81 37)

- EDS de Boissy-Saint-Léger (01 56 71 45 48)

Toute situation fera l'objet avant ouverture de la porte d'entrée, d'une évaluation par téléphone pour vérifier s'il s'agit bien d'une urgence. Dans le cadre d'une urgence, les personnes seront accueillies physiquement par les travailleurs sociaux.

Les moyens de lutte nationaux

Face à cette situation, le Gouvernement rappelle que les moyens de lutte contre ces violences restent opérationnels, et la mobilisation de toutes et tous ne doit pas faiblir. Il a rappelé, via un communiqué du 26 mars, les dispositifs de lutte contre ce fléau et les moyens d’accompagnement des victimes, qui doivent rester la priorité des politiques pénales en cette période si particulière :

  • Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences. Ce numéro anonyme et gratuit reste accessible de 9h à 19h du lundi au vendredi. Le 3919 n’apparaît par sur les factures téléphoniques.
  • La plateforme de signalement arretonslesviolences.gouv.fr permet aux victimes d’échanger avec un policier ou un gendarme spécialement formé. La plateforme est gratuite et accessible 24h/24, 7j/7.
  • Un numéro d'urgence est désormais joignable par SMS au 114. Vous pouvez donner l'alerte par simple texto pour que les forces de sécurité intérieure interviennent.
  • Le 17 (Police nationale) est le numéro à contacter en cas de danger imminent : toutes les atteintes à la personnes dont les Violences Faites aux Femmes peuvent faire l'objet d'une plainte et d'un traitement de la plainte.
  • Femmes viol information : 0800 05 95 95 la ligne d'écoute anonyme et gratuite est réduite mais reste joignable.
  • Droits des étrangères : maintien de la permanence téléphonique de la CIMADE : 01 40 08 05 34 ou 06 77 82 79 09 (le mercredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30) RAJFIRE : contactable par mail à  rajfire.asso@gmail.com
  • Pour les questions de mutilations sexuelles féminines et de mariages forcés et/ou précoces :  directrice@federationgams.org

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs indiqué mettre en place une sensibilisation particulière des pharmacies, en lien avec l’ordre des pharmaciens. Les victimes pourront ainsi s’adresser à leur pharmacien de quartier qui alertera les forces de l’ordre.

Télécharger Communiqué Covid-19 - Violences faites aux femmes - les structures du Val-de-Marne et les moyens de lutte nationaux sont opérationels PDF - 0,27 Mb - 28/03/2020